AILF info
SOMMAIRE
L'AILF ouvre ses
fenêtres
AFUL
La révolution numérique :
du continu au discret
Revues disponibles
À lire ...
Manifestations
Sites internet ...
Par Si l'AILF «a pour objet d'étudier l'influence des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur les sociétés et les cultures, principalement dans le monde francophone, et d'apporter des réponses concrètes aux problèmes posés par leur usage», elle ne pourra arriver à ses fins quen développant des collaborations avec dautres associations qui ont des buts voisins ou qui regroupent des personnes dautres milieux socioprofessionnels.
Cest ainsi qua été créé un «Collectif Informatique, fichiers, citoyenneté» avec le CREIS (Centre de coordination pour la Recherche et lEnseignement en Informatique et Société), la Ligue des droits de lhomme, la revue Terminal, ... qui lui-même fonctionne avec le «Collectif pour les droits des citoyens face à l'informatisation de l'action sociale» (une quarantaine dassociations du secteur santé-social). Lactivité est centrée sur la transposition de la Directive Européenne «Protection des données» en droit français ainsi que sur lexamen de projets dinformatisation dans le secteur santé et social. Cela permet de confronter les analyses et les points de vue de juristes, de chercheurs, de cabinets-conseils, dinformaticiens et de professionnels des secteurs concernés. Le résultat savère crédible par rapport aux institutions et efficace dans les propositions de solutions.
Dans le même temps, nous avions participé à un groupe de travail «Éthique, Informatique et Réseaux de soins» mis en place à linitiative des Hôpitaux de Paris et qui a débouché sur une proposition de charte éthique de lusage de réseaux de santé.
Les tables rondes avec les représentants des consommateurs ont permis des échanges avec leurs organisations et les associations agréées dans le domaine de la défense de la langue.
Des contacts ont été repris avec lAUPELF-UREF (Agence francophone pour lenseignement supérieur et la recherche), la Biennale de la langue française, le CILF (Centre International de la Langue Française), ITEMSup (Association promouvant lusage des technologies nouvelles dans lenseignement supérieur), le CTN (Centre de Terminologie et de Néologie), ... et pour certaines dentre elles des correspondants de lAILF ont été nommés.
LAFSTI
Depuis peu, nous avons décidé de participer à la création dune association fédérative des organisations plus ou moins spécialisée sur le domaine de linformatique : lAssociation Française des Sciences et Technologies de lInformation (AFSTI).
Linitiative en a été prise par des membres de la défunte AFCET (Association française des sciences et technologies de linformation et des systèmes).
Elle a pour objet de :
Lassemblée générale constitutive se tiendra en octobre et je vous informerai notamment de la place et des rôles que lAILF ne manquera pas dy jouer.
Karl Crochart
Le débat pour une informatique libre, des logiciels libres et le respect des standards ouverts s'est amorcé en France depuis plus de cinq ans. Regroupant des utilisateurs de Linux et des logiciels libres de tous les horizons socio-économiques, professionnels et institutionnels, l'AFUL est une association qui se donne pour mission de capitaliser et de diffuser leurs expériences respectives, d'aider au démarrage de projets pilotes, et plus généralement de faire connaître la notion de logiciel libre auprès du grand public et de présenter les avantages d'une informatique performante, ouverte et indépendante aux professionnels.
L'AFUL entend se doter de tous les moyens pour assurer la promotion de l'informatique libre, en coordonnant les ressources économiques, technologiques, institutionnelles et humaines directement ou indirectement concernées. Il ne s'agit pas de lutter contre la suprématie de tel ou tel environnement ou système d'exploitation, mais bien de favoriser le développement d'une informatique libre, maîtrisée, ouverte à tous, qui repose sur des solutions et des outils professionnels, performants, fiables, pérennes et économiques.
Objectifs de l'aful
Cette action est menée notamment en incitant ou en favorisant :
De plus, l'association s'efforce de diffuser une «culture logicielle» reposant sur des concepts fondamentaux comme l'accessibilité des spécifications et des codes source, la standardisation des interfaces et des représentations des données, la qualité des implémentations (portabilité, modularité, compatibilité, stabilité, robustesse, ouverture, ...), le développement coopératif et l'entraide mutuelle.
Domaines d'intervention
Pour atteindre ses objectifs, l'association se propose de :
De façon générale l'association s'attache à favoriser le travail des autres associations, des entreprises, des administrations et des particuliers uvrant dans le domaine des logiciels libres et des standards ouverts ou ayant des activités qu'elle considère comme utiles à leur développement. http://www.aful.org/
Définition des logiciels libres
Sont considérés comme libres les logiciels disponibles sous forme de code source, librement redistribuables et modifiables, selon des termes proches des licences «GPL», «Berkeley» ou «artistique» et plus généralement des recommandations du groupe «open-source».
Certains logiciels non libres peuvent aussi faire partie du champ d'action de l'association, dans la mesure où :
L'association est également concernée par les autres ressources libres, tels les documents libres. Ces ressources comprennent en particulier, mais non exclusivement, les spécifications de logiciels ou de protocoles d'échanges entre matériels ou logiciels, les documents d'implémentation, les manuels d'utilisation et les ressources éducatives. Un document, de nature textuelle, artistique ou autre, est dit libre s'il est librement utilisable et rediffusable dans un format défini par un standard publiquement documenté et librement utilisable.
Stefane Fermigier, président, fermigier@aful.org tél. : 01 44 27 61 01
Tous les êtres vivants ont en partage au moins deux fonctions essentielles : la nutrition et la reproduction. Ce sont en quelque sorte les propriétés caractéristiques de la vie. Pourtant il en est une troisième, qui n'est peut-être qu'une faculté, il s'agit de la communication.
Si l'adaptation au milieu est le fil conducteur de l'évolution, il est permis de penser que le degré de sophistication des moyens de communication dont dispose une espèce est l'une des facteurs clé de la réussite de cette adaptation, tout au moins en ce qui concerne le règne animal. L'espèce humaine n'est pas la seule à avoir colonisé la terre avec succès, mais, moins bien équipée que d'autres sur le plan moteur ou sensoriel, la communication a contribué à surmonter ses handicaps.
La communication directe, gestuelle ou orale, la seule dont l'homme ait disposé à l'aube des temps, rencontrait deux obstacles majeurs : le temps et l'espace. Pour s'affranchir de ces contraintes, l'homme a imaginé confier à des médias le soin de véhiculer son message, sans doute au début en se fiant à leur pouvoir évocateur, mais certainement très vite en leur conférant une signification conventionnelle. L'ère de la représentation symbolique était née, en même temps que les premiers protocoles de transmission. Ce mode de communication, qui commença peut-être avec le premier cairn et dont l'écriture constitue le parachèvement, a été le moteur du développement de nos civilisations, et le reste même si d'autres moyens l'ont complété sans jamais toutefois le supplanter.
Une deuxième étape semble marquer l'histoire de la communication. Elle est liée aux découvertes des lois de la physique et se mêle intimement aux efforts déployés pour contourner les limites de nos facultés sensorielles. Il s'agit de la représentation analogique.
Pour décupler son potentiel d'observation, l'homme a mis au point divers procédés dont la magnification (agrandissement, concentration, ...) et l'analogie. Dans ce dernier cas il met à profit la connaissance d'une loi reliant deux phénomènes, l'un non directement perceptible, l'autre facilement observable.
Certains de ces procédés étant réversibles, il a suffi de les appliquer à l'information pour mettre au point la communication par représentation analogique. Le phénomène intermédiaire joue le rôle de média et s'il est correctement choisi, va permettre de conserver l'information et de la restituer ultérieurement (abolition de la barrière temporelle), et de la véhiculer (effacement de la contrainte spatiale). Les premiers sillons gravés dans la cire ont marqué le début de cette ère, la télévision en reste le témoin le plus patent.
Cette fin de siècle a vu le développement d'un nouveau moyen de représentation : la représentation numérique. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il convient toutefois de mettre en évidence les principes de base du procédé pour en comprendre la portée.
La numérisation suppose qu'au préalable l'information ait déjà été transcrite par le biais d'une représentation analogique. L'opération de numérisation proprement dite est d'ailleurs appelée conversion analogique-numérique, l'opération inverse étant la conversion numérique-analogique. On substitue alors au phénomène intermédiaire évoqué plus haut, le résultat chiffré d'un réseau de mesures le caractérisant. Ce réseau peut être spatial (cas de l'image), temporel (cas du son), ou les deux (cas de l'image animée). Le message de départ est ainsi réduit à une série de nombres dont chacun en représente une portion infinitésimale.
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau moyen de communication, mais plutôt d'un maillon supplémentaire dans la chaîne de la transmission. Toutefois, ce passage d'un monde continu à un monde discret soulève plusieurs questions.
La première concerne la discrétisation elle même. Lanalogie traduit le phénomène quelle est censée représenter sans introduire de discontinuité. La numérisation suppose un échantillonnage. Même si le choix de la densité de ces prélèvements nest pas dû au hasard, mais sappuie sur des lois nous prédisant quil ny aura pas de perte sensible dinformation, il nen demeure pas moins que le procédé peut choquer.
Il nous amène aussi à nous interroger sur lefficacité de nos moyens de percevoir lunivers qui nous entoure. Nous ne semblons pas capables de faire la différence entre un phénomène observé directement et son succédané qui sera passé par le truchement de la numérisation. Dans ces conditions, quelle peut bien être notre appréciation de la vérité si nous pouvons nous laisser abuser par de tels artefacts ?
La numérisation nest cependant pas la première manipulation qui ait été effectuée dans le domaine de la discrétisation appliquée à la communication. Le kaléidoscope, il y a déjà deux siècles, nous donnait déjà lillusion du mouvement à laide dune succession dimages fixes. Le cinéma et la télévision nont fait eux aussi, quexploiter les conséquences de notre persistance rétinienne.
Même ce qui de toute évidence nous apparaît comme continu cesse de lêtre si nous changeons déchelle. A laide dun simple compte-fils nous distinguons le grain dun papier, avec un microscope nous observons les cellules qui composent un être vivant, la théorie atomique nous impose un monde corpusculaire. Notre univers physique est discret et le langage lui même, quelle que soit sa forme, est par rapport à notre pensée, lintroduction dune finitude là où il ne semble pas y en avoir.
Alors, dans ces conditions, pourquoi sinquiéter ? La discrétisation inhérente à la numérisation nest-elle quun élément supplémentaire de discontinuité parmi les autres ? Sen tenir là, cest négliger le niveau dabstraction quelle induit : la réduction de toute chose à une suite de nombres. Et ces nombres peuvent être traités en tant que tels, manipulés, transformés, triturés, sans égard à leur contenu sémantique initial. Ils peuvent mettre être engendrés ex nihilo, sans aucune référence préalable.
Cela conduit tout naturellement à soulever une autre question. Bien que la représentation numérique n'ait aucun lien de parenté avec l'informatique, ces deux techniques se marient chaque jour d'avantage jusqu'à former un couple parfaitement symbiotique. Par nature, lordinateur se nourrit de nombres. Cest la seule entité quil reconnaisse, de ses registres intimes à ses périphériques. Que ce soit dans son unité arithmétique et logique, sur ses bus ou dans sa mémoire, les mêmes nombres peuvent aussi bien représenter son état, un ordre quil doit exécuter, la simulation dune explosion nucléaire, les traits de la Joconde ou la subtilité dune fragrance.
Cette banalisation à elle seule suffirait à provoquer quelque inquiétude. Mais cest surtout le potentiel colossal, inconnu jusquici, dont lordinateur dispose pour affecter une information quand elle est représentée numériquement, qui doit nous interpeller. Dès lors que lordinateur devient un maillon de la chaîne de la communication, qui peut dire où est la vérité. Certes les moyens conscients ou inconscients de la falsifier, voire de la créer, ont toujours existé ; jamais il na été aussi facile et à la portée de tous de jouer avec. Les mondes dits virtuels en sont une démonstration spectaculaire.
Traiter si sommairement de ce sujet peut paraître bien osé. Ces quelques lignes nont dautre prétention que damorcer un débat ou nourrir ceux qui naissent ici et là autour de cette question. Le rêve numérique ne risque-t-il pas de se transformer en cauchemar ? Une unanimité béate semble prévaloir autour de la représentation numérique et de ses applications. Lidée même de consensus ne devrait-t-il pas aiguillonner la suspicion ou tout au moins éveiller le doute du savant ou du philosophe ?
François Gondard
Expertises des systèmes dinformation : n°218, août 1998
La lettre de lADELI : n°32, juillet 1998
La lettre dinformation du Ministère de la Culture : n°33, 22 juillet 1998
La lettre circulaire bi-annuelle : Haut Conseil de la francophonie : septembre 1998
Bulletin - ITEM-Sup : n°1, janvier-février 1994, n°2, décembre 1994, n°3, septembre 1995, n°4, janvier 1996, n°5, septembre 1996, n°6, juin 1998
La gazette de lUIJPLF : n°85, juin-juillet 1998
Liaisons : revue des associations ayant le français en partage - AFAL : n°19, juin 1998
UREF actualités - AUPELF-UREF : n°39, juin/juillet 1998
Alliances - Alliance française de Paris : n°30, avril-mai-juin 1998
Rapport au Parlement sur lapplication de la loi du 4 août 1994 relative à lemploi de la langue française - DGLF - Années 1995 et 1996
Recommandation n°600 DISSI/SCSSI : protection des informations sensibles ne relevant pas du secret de défense. Mars 1993
Recommandation n°901 DISSI/SCSSI : protection des systèmes dinformation traitant des informations sensibles non classifiées défense. Mars 1994
Méthode EBIOS -Expression des besoins et identification des objectifs de sécurité. V1.02 février 1997. SCSSI
Schéma français dévaluation et de certification de la sécurité des technologies de linformation. V2.0 janvier 1997. SCSSI
Vous pouvez obtenir ces revues en vous adressant à Annie Marcheix.
Expertises des systèmes
dinformation, n°218
Informatique et libertés : 1997 une année
charnière. Quel devenir pour la CNIL : transformation ou
continuité ? par Sylvie Rozenfeld
Rapport annuel pour 1997 de lART
(Autorité de Régulation des Télécommunications).
Lettre dinformation du
ministère de la culture, n°33
La commission sur le livre numérique
remettra son rapport en février 1999.
La Lettre de lADELI, n°32
Compte à rebours, par Martine Otter [An
2000]
De la débabélisation à lEuropanto,
par Alain Coulon.
Document numérique, vol. 2,
n°2/1998
Iso-Latin9, euro et typographie française,
par Jacques André (Irisa/Inria-Rennes).
Annie Marcheix
La formation aux TIC des acteurs de
lenseignement supérieur : analyse des besoins et
propositions daction, 3 octobre 1998
Séminaire organisé à lIUFM de
Rouen par les associations ITEM-Sup et GEMME. Les thèmes : La
formation des formateurs aux TIC en IUFM ; Mettre en place des
projets intégrant les TIC : la place de la formation des acteurs
; Comment penser un volet formation des acteurs dans un projet
intégrant les TIC ? ; Quelles stratégies ? quels dispositifs ?
quelles collaborations ?
Contact : Michèle Kirch - Dépt. sciences de léducation,
Université Pasteur, 67000 Strasbourg. Tél. : 03 88 52 80 98
Statistiques sans conscience
nest que ruine ..., 4 novembre 1998
Colloque organisé à lASIEM à Paris
6e par les syndicats CFDT et CGT de lINSEE. Les thèmes :
Retours sur lhistoire ; Éthnique ta statistique ? ; Un
fichier peut en cacher un autre ; Pour une statistique éthique :
trois points de vue ; P. Bourdieu : connaissance et pouvoir.
Contacts : syndicat CFDT-INSEE timbre Y101, syndicat CGT-INSEE
timbre Y401, 18 bld Adolphe Pinard 75675 Paris cedex 14. Tél :
01 41 17 58 90 ; 01 41 17 58 91
Des puces, des souris et des hommes
: sciences, techniques et droits de lhomme, 7-8 novembre
1998
4e université dautomne de la Ligue
des droits de lhomme, à la cité universitaire à Paris.
Les thèmes : Biotechnologies et droits de lhomme ; Pour
une évaluation critique des technologies de la communication ;
Chance ou menace pour les libertés ? ; Lindividu
libéré/menacé/ menaçant : lhomme traqué, lhomme
parfait ; Marché et démocratie : qui décide ?, une démocratie
électronique ; Transformations du lien social : le profil de
lemploi, la vie à distance ; Les enjeux pour
lindividu, pour lhumanité.
Renseignements : LDH - 27 rue Jean Dolent 75014 Paris - Tél : 01
44 08 87 29
Annie Marcheix
Cahiers GUTemberg :
http://www.univ-rennes1.fr/pub/GUTenberg/publications
Étude du Conseil dÉtat : «Internet et
les réseaux numériques»
http://www.internet.gouv.fr/francais/textesref/rapce98/accueil.htm
Coalition internationale pour les libertés sur
Internet (GILC : Global Internet Liberty Campaign) pour la
France, le coordinateur est IRIS (Imaginons un réseau internet
solidaire) :
http://www.iris.sgdg.org/axes/crypto/campagne
L'Association française des Utilisateurs
d'Internet (AUI) vient de mettre en ligne une FAQ sur la
cryptographie en version html, mais aussi postcript, texte et
SGML :
http://www.aui.fr/Projets/Crypto/
Mémoire de DEA de Frédéric Moneger et
Philippe Bisiaux : «Le commerce électronique sur Internet et la
protection des données personnelles». :
http://www.biozone.ml.org/juriscom/universite/memoire2/index.html
La problématique des liens hypertextes :
atteinte au droit d'auteur, concurrence déloyale ou diffamation
? :
http://www.droit.umontreal.ca/~farassef/cipertexte/information/enjeux.html
Étude du FUNREDES sur la place du français
dans internet, la synthèse des résultats :
http://www.funredes.org/langues/synthese.html
Glossaire des termes et acronymes informatiques publié par le CNET. En langue anglaise... : http://www.download.com/DD/dl/0%2C302%2C0-0908-1-003%2C00.html
Annie Marcheix