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N°28 - septembre 1998

SOMMAIRE
L'AILF ouvre ses fenêtres…
AFUL
La révolution numérique : du continu au discret
Revues disponibles
À lire ...
Manifestations
Sites internet ...

 L'AILF ouvre ses fenêtres …

Par Si l'AILF «a pour objet d'étudier l'influence des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur les sociétés et les cultures, principalement dans le monde francophone, et d'apporter des réponses concrètes aux problèmes posés par leur usage», elle ne pourra arriver à ses fins qu’en développant des collaborations avec d’autres associations qui ont des buts voisins ou qui regroupent des personnes d’autres milieux socioprofessionnels.

C’est ainsi qu’a été créé un «Collectif Informatique, fichiers, citoyenneté» avec le CREIS (Centre de coordination pour la Recherche et l’Enseignement en Informatique et Société), la Ligue des droits de l’homme, la revue Terminal, ... qui lui-même fonctionne avec le «Collectif pour les droits des citoyens face à l'informatisation de l'action sociale» (une quarantaine d’associations du secteur santé-social). L’activité est centrée sur la transposition de la Directive Européenne «Protection des données» en droit français ainsi que sur l’examen de projets d’informatisation dans le secteur santé et social. Cela permet de confronter les analyses et les points de vue de juristes, de chercheurs, de cabinets-conseils, d’informaticiens et de professionnels des secteurs concernés. Le résultat s’avère crédible par rapport aux institutions et efficace dans les propositions de solutions.

Dans le même temps, nous avions participé à un groupe de travail «Éthique, Informatique et Réseaux de soins» mis en place à l’initiative des Hôpitaux de Paris et qui a débouché sur une proposition de charte éthique de l’usage de réseaux de santé.

Les tables rondes avec les représentants des consommateurs ont permis des échanges avec leurs organisations et les associations agréées dans le domaine de la défense de la langue.

Des contacts ont été repris avec l’AUPELF-UREF (Agence francophone pour l’enseignement supérieur et la recherche), la Biennale de la langue française, le CILF (Centre International de la Langue Française), ITEM’Sup (Association promouvant l’usage des technologies nouvelles dans l’enseignement supérieur), le CTN (Centre de Terminologie et de Néologie), ... et pour certaines d’entre elles des correspondants de l’AILF ont été nommés.

L’AFSTI

Depuis peu, nous avons décidé de participer à la création d’une association fédérative des organisations plus ou moins spécialisée sur le domaine de l’informatique : l’Association Française des Sciences et Technologies de l’Information (AFSTI).

L’initiative en a été prise par des membres de la défunte AFCET (Association française des sciences et technologies de l’information et des systèmes).

Elle a pour objet de :

L’assemblée générale constitutive se tiendra en octobre et je vous informerai notamment de la place et des rôles que l’AILF ne manquera pas d’y jouer.

Karl Crochart

 AFUL Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres

Le débat pour une informatique libre, des logiciels libres et le respect des standards ouverts s'est amorcé en France depuis plus de cinq ans. Regroupant des utilisateurs de Linux et des logiciels libres de tous les horizons socio-économiques, professionnels et institutionnels, l'AFUL est une association qui se donne pour mission de capitaliser et de diffuser leurs expériences respectives, d'aider au démarrage de projets pilotes, et plus généralement de faire connaître la notion de logiciel libre auprès du grand public et de présenter les avantages d'une informatique performante, ouverte et indépendante aux professionnels.

L'AFUL entend se doter de tous les moyens pour assurer la promotion de l'informatique libre, en coordonnant les ressources économiques, technologiques, institutionnelles et humaines directement ou indirectement concernées. Il ne s'agit pas de lutter contre la suprématie de tel ou tel environnement ou système d'exploitation, mais bien de favoriser le développement d'une informatique libre, maîtrisée, ouverte à tous, qui repose sur des solutions et des outils professionnels, performants, fiables, pérennes et économiques.

Objectifs de l'aful

Cette action est menée notamment en incitant ou en favorisant :

De plus, l'association s'efforce de diffuser une «culture logicielle» reposant sur des concepts fondamentaux comme l'accessibilité des spécifications et des codes source, la standardisation des interfaces et des représentations des données, la qualité des implémentations (portabilité, modularité, compatibilité, stabilité, robustesse, ouverture, ...), le développement coopératif et l'entraide mutuelle.

Domaines d'intervention

Pour atteindre ses objectifs, l'association se propose de :

De façon générale l'association s'attache à favoriser le travail des autres associations, des entreprises, des administrations et des particuliers œuvrant dans le domaine des logiciels libres et des standards ouverts ou ayant des activités qu'elle considère comme utiles à leur développement. http://www.aful.org/

Définition des logiciels libres

Sont considérés comme libres les logiciels disponibles sous forme de code source, librement redistribuables et modifiables, selon des termes proches des licences «GPL», «Berkeley» ou «artistique» et plus généralement des recommandations du groupe «open-source».

Certains logiciels non libres peuvent aussi faire partie du champ d'action de l'association, dans la mesure où :

L'association est également concernée par les autres ressources libres, tels les documents libres. Ces ressources comprennent en particulier, mais non exclusivement, les spécifications de logiciels ou de protocoles d'échanges entre matériels ou logiciels, les documents d'implémentation, les manuels d'utilisation et les ressources éducatives. Un document, de nature textuelle, artistique ou autre, est dit libre s'il est librement utilisable et rediffusable dans un format défini par un standard publiquement documenté et librement utilisable.

Stefane Fermigier, président, fermigier@aful.org tél. : 01 44 27 61 01

Sommaire La révolution numérique : du continu au discret

Tous les êtres vivants ont en partage au moins deux fonctions essentielles : la nutrition et la reproduction. Ce sont en quelque sorte les propriétés caractéristiques de la vie. Pourtant il en est une troisième, qui n'est peut-être qu'une faculté, il s'agit de la communication.

Si l'adaptation au milieu est le fil conducteur de l'évolution, il est permis de penser que le degré de sophistication des moyens de communication dont dispose une espèce est l'une des facteurs clé de la réussite de cette adaptation, tout au moins en ce qui concerne le règne animal. L'espèce humaine n'est pas la seule à avoir colonisé la terre avec succès, mais, moins bien équipée que d'autres sur le plan moteur ou sensoriel, la communication a contribué à surmonter ses handicaps.

La communication directe, gestuelle ou orale, la seule dont l'homme ait disposé à l'aube des temps, rencontrait deux obstacles majeurs : le temps et l'espace. Pour s'affranchir de ces contraintes, l'homme a imaginé confier à des médias le soin de véhiculer son message, sans doute au début en se fiant à leur pouvoir évocateur, mais certainement très vite en leur conférant une signification conventionnelle. L'ère de la représentation symbolique était née, en même temps que les premiers protocoles de transmission. Ce mode de communication, qui commença peut-être avec le premier cairn et dont l'écriture constitue le parachèvement, a été le moteur du développement de nos civilisations, et le reste même si d'autres moyens l'ont complété sans jamais toutefois le supplanter.

Une deuxième étape semble marquer l'histoire de la communication. Elle est liée aux découvertes des lois de la physique et se mêle intimement aux efforts déployés pour contourner les limites de nos facultés sensorielles. Il s'agit de la représentation analogique.

Pour décupler son potentiel d'observation, l'homme a mis au point divers procédés dont la magnification (agrandissement, concentration, ...) et l'analogie. Dans ce dernier cas il met à profit la connaissance d'une loi reliant deux phénomènes, l'un non directement perceptible, l'autre facilement observable.

Certains de ces procédés étant réversibles, il a suffi de les appliquer à l'information pour mettre au point la communication par représentation analogique. Le phénomène intermédiaire joue le rôle de média et s'il est correctement choisi, va permettre de conserver l'information et de la restituer ultérieurement (abolition de la barrière temporelle), et de la véhiculer (effacement de la contrainte spatiale). Les premiers sillons gravés dans la cire ont marqué le début de cette ère, la télévision en reste le témoin le plus patent.

Cette fin de siècle a vu le développement d'un nouveau moyen de représentation : la représentation numérique. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il convient toutefois de mettre en évidence les principes de base du procédé pour en comprendre la portée.

La numérisation suppose qu'au préalable l'information ait déjà été transcrite par le biais d'une représentation analogique. L'opération de numérisation proprement dite est d'ailleurs appelée conversion analogique-numérique, l'opération inverse étant la conversion numérique-analogique. On substitue alors au phénomène intermédiaire évoqué plus haut, le résultat chiffré d'un réseau de mesures le caractérisant. Ce réseau peut être spatial (cas de l'image), temporel (cas du son), ou les deux (cas de l'image animée). Le message de départ est ainsi réduit à une série de nombres dont chacun en représente une portion infinitésimale.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau moyen de communication, mais plutôt d'un maillon supplémentaire dans la chaîne de la transmission. Toutefois, ce passage d'un monde continu à un monde discret soulève plusieurs questions.

La première concerne la discrétisation elle même. L’analogie traduit le phénomène qu’elle est censée représenter sans introduire de discontinuité. La numérisation suppose un échantillonnage. Même si le choix de la densité de ces prélèvements n’est pas dû au hasard, mais s’appuie sur des lois nous prédisant qu’il n’y aura pas de perte sensible d’information, il n’en demeure pas moins que le procédé peut choquer.

Il nous amène aussi à nous interroger sur l’efficacité de nos moyens de percevoir l’univers qui nous entoure. Nous ne semblons pas capables de faire la différence entre un phénomène observé directement et son succédané qui sera passé par le truchement de la numérisation. Dans ces conditions, quelle peut bien être notre appréciation de la vérité si nous pouvons nous laisser abuser par de tels artefacts ?

La numérisation n’est cependant pas la première manipulation qui ait été effectuée dans le domaine de la discrétisation appliquée à la communication. Le kaléidoscope, il y a déjà deux siècles, nous donnait déjà l’illusion du mouvement à l’aide d’une succession d’images fixes. Le cinéma et la télévision n’ont fait eux aussi, qu’exploiter les conséquences de notre persistance rétinienne.

Même ce qui de toute évidence nous apparaît comme continu cesse de l’être si nous changeons d’échelle. A l’aide d’un simple compte-fils nous distinguons le grain d’un papier, avec un microscope nous observons les cellules qui composent un être vivant, la théorie atomique nous impose un monde corpusculaire. Notre univers physique est discret et le langage lui même, quelle que soit sa forme, est par rapport à notre pensée, l’introduction d’une finitude là où il ne semble pas y en avoir.

Alors, dans ces conditions, pourquoi s’inquiéter ? La discrétisation inhérente à la numérisation n’est-elle qu’un élément supplémentaire de discontinuité parmi les autres ? S’en tenir là, c’est négliger le niveau d’abstraction qu’elle induit : la réduction de toute chose à une suite de nombres. Et ces nombres peuvent être traités en tant que tels, manipulés, transformés, triturés, sans égard à leur contenu sémantique initial. Ils peuvent mettre être engendrés ex nihilo, sans aucune référence préalable.

Cela conduit tout naturellement à soulever une autre question. Bien que la représentation numérique n'ait aucun lien de parenté avec l'informatique, ces deux techniques se marient chaque jour d'avantage jusqu'à former un couple parfaitement symbiotique. Par nature, l’ordinateur se nourrit de nombres. C’est la seule entité qu’il reconnaisse, de ses registres intimes à ses périphériques. Que ce soit dans son unité arithmétique et logique, sur ses bus ou dans sa mémoire, les mêmes nombres peuvent aussi bien représenter son état, un ordre qu’il doit exécuter, la simulation d’une explosion nucléaire, les traits de la Joconde ou la subtilité d’une fragrance.

Cette banalisation à elle seule suffirait à provoquer quelque inquiétude. Mais c’est surtout le potentiel colossal, inconnu jusqu’ici, dont l’ordinateur dispose pour affecter une information quand elle est représentée numériquement, qui doit nous interpeller. Dès lors que l’ordinateur devient un maillon de la chaîne de la communication, qui peut dire où est la vérité. Certes les moyens conscients ou inconscients de la falsifier, voire de la créer, ont toujours existé ; jamais il n’a été aussi facile et à la portée de tous de jouer avec. Les mondes dits virtuels en sont une démonstration spectaculaire.

Traiter si sommairement de ce sujet peut paraître bien osé. Ces quelques lignes n’ont d’autre prétention que d’amorcer un débat ou nourrir ceux qui naissent ici et là autour de cette question. Le rêve numérique ne risque-t-il pas de se transformer en cauchemar ? Une unanimité béate semble prévaloir autour de la représentation numérique et de ses applications. L’idée même de consensus ne devrait-t-il pas aiguillonner la suspicion ou tout au moins éveiller le doute du savant ou du philosophe ?

François Gondard

Sommaire Revues disponibles au secrétariat

Expertises des systèmes d’information : n°218, août 1998

La lettre de l’ADELI : n°32, juillet 1998

La lettre d’information du Ministère de la Culture : n°33, 22 juillet 1998

La lettre circulaire bi-annuelle : Haut Conseil de la francophonie : septembre 1998

Bulletin - ITEM-Sup : n°1, janvier-février 1994, n°2, décembre 1994, n°3, septembre 1995, n°4, janvier 1996, n°5, septembre 1996, n°6, juin 1998

La gazette de l’UIJPLF : n°85, juin-juillet 1998

Liaisons : revue des associations ayant le français en partage - AFAL : n°19, juin 1998

UREF actualités - AUPELF-UREF : n°39, juin/juillet 1998

Alliances - Alliance française de Paris : n°30, avril-mai-juin 1998

Rapport au Parlement sur l’application de la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française - DGLF - Années 1995 et 1996

Recommandation n°600 DISSI/SCSSI : protection des informations sensibles ne relevant pas du secret de défense. Mars 1993

Recommandation n°901 DISSI/SCSSI : protection des systèmes d’information traitant des informations sensibles non classifiées défense. Mars 1994

Méthode EBIOS -Expression des besoins et identification des objectifs de sécurité. V1.02 février 1997. SCSSI

Schéma français d’évaluation et de certification de la sécurité des technologies de l’information. V2.0 janvier 1997. SCSSI

Vous pouvez obtenir ces revues en vous adressant à Annie Marcheix.

Sommaire À lire ...

Expertises des systèmes d’information, n°218
Informatique et libertés : 1997 une année charnière. Quel devenir pour la CNIL : transformation ou continuité ? par Sylvie Rozenfeld
Rapport annuel pour 1997 de l’ART (Autorité de Régulation des Télécommunications).

Lettre d’information du ministère de la culture, n°33
La commission sur le livre numérique remettra son rapport en février 1999.

La Lettre de l’ADELI, n°32
Compte à rebours, par Martine Otter [An 2000]
De la débabélisation à l’Europanto, par Alain Coulon.

Document numérique, vol. 2, n°2/1998
Iso-Latin9, euro et typographie française, par Jacques André (Irisa/Inria-Rennes).

Annie Marcheix

Manifestations

La formation aux TIC des acteurs de l’enseignement supérieur : analyse des besoins et propositions d’action, 3 octobre 1998
Séminaire organisé à l’IUFM de Rouen par les associations ITEM-Sup et GEMME. Les thèmes : La formation des formateurs aux TIC en IUFM ; Mettre en place des projets intégrant les TIC : la place de la formation des acteurs ; Comment penser un volet formation des acteurs dans un projet intégrant les TIC ? ; Quelles stratégies ? quels dispositifs ? quelles collaborations ?
Contact : Michèle Kirch - Dépt. sciences de l’éducation, Université Pasteur, 67000 Strasbourg. Tél. : 03 88 52 80 98

Statistiques sans conscience n’est que ruine ..., 4 novembre 1998
Colloque organisé à l’ASIEM à Paris 6e par les syndicats CFDT et CGT de l’INSEE. Les thèmes : Retours sur l’histoire ; Éthnique ta statistique ? ; Un fichier peut en cacher un autre ; Pour une statistique éthique : trois points de vue ; P. Bourdieu : connaissance et pouvoir.
Contacts : syndicat CFDT-INSEE timbre Y101, syndicat CGT-INSEE timbre Y401, 18 bld Adolphe Pinard 75675 Paris cedex 14. Tél : 01 41 17 58 90 ; 01 41 17 58 91

Des puces, des souris et des hommes : sciences, techniques et droits de l’homme, 7-8 novembre 1998
4e université d’automne de la Ligue des droits de l’homme, à la cité universitaire à Paris. Les thèmes : Biotechnologies et droits de l’homme ; Pour une évaluation critique des technologies de la communication ; Chance ou menace pour les libertés ? ; L’individu libéré/menacé/ menaçant : l’homme traqué, l’homme parfait ; Marché et démocratie : qui décide ?, une démocratie électronique ; Transformations du lien social : le profil de l’emploi, la vie à distance ; Les enjeux pour l’individu, pour l’humanité.
Renseignements : LDH - 27 rue Jean Dolent 75014 Paris - Tél : 01 44 08 87 29

Annie Marcheix

SommaireSites internet ...

Cahiers GUTemberg :
http://www.univ-rennes1.fr/pub/GUTenberg/publications

Étude du Conseil d’État : «Internet et les réseaux numériques»
http://www.internet.gouv.fr/francais/textesref/rapce98/accueil.htm

Coalition internationale pour les libertés sur Internet (GILC : Global Internet Liberty Campaign) pour la France, le coordinateur est IRIS (Imaginons un réseau internet solidaire) :
http://www.iris.sgdg.org/axes/crypto/campagne

L'Association française des Utilisateurs d'Internet (AUI) vient de mettre en ligne une FAQ sur la cryptographie en version html, mais aussi postcript, texte et SGML :
http://www.aui.fr/Projets/Crypto/

Mémoire de DEA de Frédéric Moneger et Philippe Bisiaux : «Le commerce électronique sur Internet et la protection des données personnelles». :
http://www.biozone.ml.org/juriscom/universite/memoire2/index.html

La problématique des liens hypertextes : atteinte au droit d'auteur, concurrence déloyale ou diffamation ? :
http://www.droit.umontreal.ca/~farassef/cipertexte/information/enjeux.html

Étude du FUNREDES sur la place du français dans internet, la synthèse des résultats :
http://www.funredes.org/langues/synthese.html

Glossaire des termes et acronymes informatiques publié par le CNET. En langue anglaise... : http://www.download.com/DD/dl/0%2C302%2C0-0908-1-003%2C00.html

Annie Marcheix

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