AILF - Signes diacritiques

Depuis sa création en 1981, l'AILF a œuvré pour faire prendre conscience des enjeux liés à la langue dans le domaine des nouvelles technologies de l'information. En 1985 nous avons réalisé une enquête sur la " pénétration de l'anglais en informatique ". En mai 1995 l'agrément de défense de la langue française nous a apporté la reconnaissance officielle de notre action pour le plurilinguisme. En octobre 1995, nous avons décidé de nous adresser à un de nos membres fondateurs, Monsieur Jean-François Abramatic, pour promouvoir l'usage du français dans les instances d'Internet. Aujourd'hui, nous lançons un appel pour obtenir des contributions sur le mauvais usage du français en informatique et sur la manière dont il est malmené.

En effet, nous considérons que la langue française est maltraitée dans le domaine informatique :

La liste peut être complétée, regardez autour de vous, vous connaissez certainement de telles situations. Si vous souhaitez faire évoluer les choses, faites-nous part de votre expérience, votre témoignage est utile.

Nous ferons la synthèse de tous les témoignages reçus. Nous essaierons de vous fournir une aide, dans la mesure de nos moyens, puisque nous sommes bénévoles. Nous nous engageons à mener les actions nécessaires auprès des industriels comme des pouvoirs publics conformément à notre mission.

Internet s'offre à nous comme un puissant outil de diffusion et de promotion que nous voulons mettre au service de l'authenticité de la langue française en informatique. Nous serions donc heureux de connaître, et éventuellement de soutenir, des initiatives semblables à propos d'autres langues européennes.

Tout utilisateur de messagerie électronique sur Internet a constaté les conséquences du choix du protocole de transmission 7 bits. Il ne permet pas de transmettre, ni de reconnaître, les caractères qui comportent des signes diacritiques, excepté lorsque l'on utilise certains formats (RTF), jeux de caractères (Unicode) ou moyens de transcodages (MIME, Binhex, ...). Encore faut-il que l'expéditeur du message connaisse les conditions dans lesquelles son interlocuteur recevera son texte accentué, si il veut lui permettre de le recevoir tel qu'il a été conçu. Ces procédures ne sont pas toujours stables, et parfois, difficiles à mettre en œuvre.

Dans la perspective de règler cette question qui, à terme, passe par l'implantation d'un protocole de transmission 8 bits sur Internet, l'AILF se propose d'intervenir auprès de l'IAB (Internet Architecture Board) après avoir déposé un dossier technique à l'IETF (Internet Engineering Task Force).

Dans le même temps, l'AILF se propose de convaincre les fournisseurs d'accès (Transpac, i-Way, Oléane, Eunet, ...), les fournisseurs de services en ligne (AOL, Compuserve, MSN, ...) et les éditeurs de logiciels (Microsoft, Eudora, Netscape, ...) de la nécessité d'introduire à chaque niveau les moyens de conversion adéquates afin de restituer les textes sous la forme voulue par l'émetteur sans imposer de manipulations particulières au récepteur.

Si vous souhaitez participer à notre action, adressez cette fiche complétée à :

AILF - 5 rue de la Boule rouge - 75009 PARIS
Téléphone et télécopie : 01 43 73 32 82. Adresse électronique : ailf@francophonie.net

Pour un témoignage à propos de l'usage d'un logiciel	Pour un témoignage sur l'exploitation d'un service Internet
Nom du logiciel : ..........................................	Nom du fournisseur de service : .......................
Version : ...............................	Date d'observation du problème : ................
Plate-forme utilisée (système d'exploitation, environnement, logiciel graphique, ...) : .......................................................................	Logiciels d'accès utilisés (moyen de transcodage, d'interface de messagerie, ...) : ..........................................................

Témoignage (problèmes observés sur la documentation, sur les menus et les messages, liste des lettres accentuées maltraitées):

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Nous nous engageons à vous signifier la prise en compte de votre témoignage et espérons pouvoir faire beaucoup plus grâce à votre concours. Pour cela donnez l'adresse postale ou électronique à laquelle vous souhaitez recevoir notre réponse. Merci de nous aider à développer ce type d'action.